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Deux étudiantes en 4° année d'orthophonie à l'école de Lyon font appel à vous. Coquin

Astrid et Justine rédigent un mémoire de fin d'étude portant sur l'insertion professionnelle des personnes bègues. Elles recherchent donc des personnes qui souhaitent partager leur expérience sur les choix professionnels, sur leur vécu par rapport au monde du travail. Leur éventail de recherche est très large. Que vous bégayez peu ou beaucoup, que vous exerciez ou ayez exercé une profession quelle qu'elle soit, vous les interéressez

Leur démarche est d'organiser des entretiens avec les participants à leur mémoire. Il s'agirait concrètement de participer à de courts entretiens enregistrés (non filmés). Elles sont prêtes à se déplacer et s'adaptent à vos disponibilités.  

Si vous êtes intéressé, faite le moi savoir et je transmettrai.

Elles sont très enthousiastes. Le bégaiement est un sujet qui leur tient vraiment à coeur.

Bravo les filles. J'ai hâte de lire votre mémoire Content 

 

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Pour ceux qui suivent le site, vous savez que plusieurs articles ont été écrit par Aurélie. Mais qui est-elle ?

Aurélie est une jeune femme de 24 ans. Elle est bègue mais elle est tellement plus que ça ...

Je la connais depuis quelques mois et elle ne cesse de m'étonner. Elle ne cesse de se surprendre aussi. Je la vois jour après jour avancer sur son bégaiement et j'ai l'impression d'observer l'éclosion d'une chrysalide de papillon.

Le bégaiement est une chose qui freine, qui empêche d'aller vers les autres, d'être tel qu'on voudrait être réellement. C'est une chose difficile à vivre et à surpasser. Aurélie est en train de passer au-dessus. Elle se défait peu à peu des chaines du bégaiement. Le regard qu'elle lui porte et qu'elle se porte à elle même est en train de totalement évoluer. Elle a eu ce déclic que je vous souhaite à tous. Elle a pris conscience de tellement de choses.

Elle tente des situations de parole qu'elle s'interdisait avant. Elle brise aussi le tabou du bégaiement en en parlant autour d'elle. 

Ceux qui ne la connaissent pas, diront qu'elle est en train de changer. Mais elle ne change pas, elle apparait juste au grand jour telle qu'elle est vraiment. Elle affirme ce qui était caché par le masque du bégaiement. Et ce masque cachait tellement de choses. Je suis fier d'elle.

Aurélie est ... la femme dont je suis amoureux. Je l'aime chaque jour un peu plus. Elle ne se doute pas que j'ai écrit cet article. Je la gardais pour moi jusqu'ici mais je voulais vous faire partager le bonheur d'être avec elle.

Mon coeur, je suis heureux avec toi. Je suis fier de la façon dont tu avances. Tu n'es pas au bout de tes surprises. Dans une semaine, tu seras au stage et une fois de plus, tu vas assurer. Continue d'avancer et sois fière de toi.

Je t'aime

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Il y a un an, je m'apprêtais à aller faire un stage. Un stage thérapeutique, un stage intensif d'une semaine contre le bégaiement.

J'avais mûrement réfléchi ce choix. J'étais dans une dynamique, dans un chemin personnel et je sentais que ce stage devait être fait à ce moment là pour qu'il me soit vraiment profitable. Je voulais d'abord avoir suffisament avancé. Je n'y allais pas en attendant un miracle. Je savais bien qu'un stage aussi bon soit-il n'allait pas me débarasser en une semaine de ce qui me pourrit la vie depuis toujours. Je souhaitais avancer sur la prise de parole en public, sur certaines choses que je n'osais pas par peur du jugement de l'autre. Je voyais aussi en ce stage l'occasion de rencontrer pour l'une des premières fois des personnes bègues, de partager mon quotidien durant une semaine, d'échanger avec elles, de nous enrichir mutuellement de nos expériences.

J'ai passé des années et des années sans connaître une autre personne bègue. Imaginez ma solitude passée et le plaisir immense que j'ai pris dans les échanges durant ce stage. J'y ai véritablement appréhendé des choses importantes. J'ai saisi que le bégaiement était vraiment différent selon les personnes, que le ressenti différait aussi. 

Je me souviens que lors du premier jour, je ne bégayais presque pas et que l'un des autres stagiaires m'a demandé ce que je faisais là. Je me retrouvais à essayer de le convaincre que moi aussi je bégayais. Surprised 

Lors du stage, on a fait un tour de table pour se présenter. Je me souviens avoir parlé longuement. J'ai parlé en public sans crainte du regard de l'autre et ça m'a permis de retrouver une certaine confiance, de me rendre compte tout simplement que je pouvais. C'est sans doute ce qui m'a permis de faire mes soirées débats quelques mois plus tard. Je les aurai faite sans ce stage mais j'aurais vraiment eu une appréhension, que là je n'avais plus.

Alors efficace ce stage ?

Au bout d'un an, je peux mesurer ce qu'il m'a apporté.  Le stage n'a pas effacé mon bégaiement c'est certain mais il a été une étape importante. Sur le chemin du retour, je me souviens avoir pensé pour la première fois que de me débarasser complétement et définitivement de mon bégaiement était possible. Je le pense toujours.

J'ai une pensée pour celles et ceux qui vont le débuter dans une semaine. Je vous souhaite aussi beau temps que nous avons eu l'année dernière et que le groupe soit aussi soudé. L'entraide que nous avions entre nous était vraiment appréciable et je vous souhaite la même.

Vous constaterez vite des progrès durant ce stage mais n'oubliez pas que vous êtes dans un cocon protecteur et qu'il est plus facile de parler. Après le stage, ne relachez pas vos efforts. Il est nécessaire d'entretenir les acquis pour conserver les bénéfices du stage. 

Si vous me lisez, passez le bonjour à Myriam et Michel vos hôtes ainsi qu'aux orthophonistes. Bon stage à chacune et chacun d'entre-vous. Wink

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Une des clefs pour gérer son bégaiement est de gérer son débit de parole. Seulement cela n'est pas toujours simple.

Dans une communication, si l'interlocuteur a un débit rapide, on va avoir tendance à se rapprocher de ce débit. On va subir la pression temporelle.

Cette pression peut aussi exister dans un environnement pressant comme quand on commande dans un fast-food, que du monde attend derrière.

Il est important de ne pas y céder et d'aller à une vitesse qui nous convient.

Si vous voulez allez vite, ralentissez. Quand on prends son temps, quand on réduit la pression temporelle, quand on ralentit la parole, on se rend compte qu'en fait, on va plus vite. Vous accrocherez, buterez moins sur les mots, bégayerez moins. 

Vous vous dites "avec un débit lent, je vais ennuyer la personne". Au contraire !! En fait c'est beaucoup plus agréable quand une personne parle lentement. Le mot qui revient souvent est "apaisant". En parlant lentement vous facilitez la communication .

Quand une personne parle vite, il peut être difficile de la comprendre. Il est dur de lui couper la parole, "d'en placer une ". Depuis peu, je m'y risque et là c'est moi qui amène par mimétisme mon interlocuteur à ralentir son débit.

J'ai en tête une phrase qui résume bien cette idée de ne pas se soumettre à la pression temporelle pour en fin de compte aller plus vite.

Petit clin d'oeil à une orthophoniste qui se reconnaitra

" Allons doucement nous sommes pressés " Complice 

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Derniers commentaires

Invité - Combot Xavier
je suis bègue pas empêché de faire des sketches et de faire de la scène du théâtre
Invité - Shanyss
Bonjour,

La nouvelle version est super bien bravo ! Je suis un peu en retard je vous l'accorde m...
Le monde professionnel doit effectivement porter attention à la personne bègue en l'acceptant comme ...