Je m'intéresserai dans cet article non pas aux causes originels du bégaiement tel que l'aspect neurologique mais tout ce qui dans la vie quotidienne peut causer un bégaiement, le déclencher, l'amplifier.
Je vais tenter d'être aussi exhaustif que possible.
Dès lors que pour une raison une personne bègue va forcer sa parole, il prend le risque de davantage bégayer.
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La fatigue qu'elle soit due à un manque de sommeil ou qu'elle soit représentative d'une baisse de tonus va être un facteur amplifiant le bégaiement.
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Tout ce qui va perturber la respiration . Après avoir couru et que je suis un peu essoufflé, le temps de reprendre mon souffle, je vais bégayer.
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Tout ce qui peut rajouter des tensions : le stress.
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Tout ce qui va jouer sur la confiance en soi : intimidé par une personne ou une situation.
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La température extérieur peut jouer : quand on a froid à claquer des dents.
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Les mauvaises nouvelles, une baisse de moral.
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La peur de bégayer : plus on en a peur et plus on va bégayer. C'est la même chose pour une personne qui va essayer de ne pas rougir. C'est le moyen à coups sûr de rougir.
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Les efforts pour ne pas bégayer.
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Quand on est coupé dans la conversation.
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Quand le regard de l'autre (reproche, pitié) nous renvoie le bégaiement.
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Quand on va nous dire de respirer et mettre ainsi l'accent sur notre bégaiement.
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Le bruit (forcer à parler plus fort pour se faire entendre).
Je vous parlais dans un précèdent article d'un combat quotidien, j'espère qu'avec cet article vous en aurez une assez fidèle représentation.
Bien sûr, tous ces facteurs extérieurs ne vont pas agir à chaque fois. Cela dépend du contrôle, des habitudes, de l'expérience, du rapport que la personne a avec son bégaiement.
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